Cette loi est surnommée « sleepwet » ou « loi-chalut » par ses détracteurs à cause du fait qu'elle permet aux services bataves de renseignement de jeter de larges filets aux Pays-Bas et de draguer la totalité des informations électroniques ou hertziennes dans une zone donnée, même de personnes non suspectes.
Cette loi de surveillance est mise à mal par ce référendum d'initiative populaire et elle est en outre critiquée par l'organe de contrôle des services de renseignement dans un rapport publié mercredi, à cause du manque de contrôle des données partagées avec d'autres pays.
Vers une simple révision du texte
Elle pourrait cependant tout de même entrer en vigueur avec de simples amendements, car le gouvernement néerlandais a répété dès la fermeture des bureaux de vote qu'il restait favorable à cette loi.
Le référendum oblige le Parlement à remettre le texte sur le métier, mais un des scénarios possibles serait une simple révision de ce texte, voté en juillet dernier.
Le référendum précédent portait sur l'Ukraine et le gouvernement est parvenu à maintenir le texte rejeté par les électeurs en se contentant de le modifier à la marge. Le gouvernement néerlandais envisage quoi qu'il arrive de supprimer ces référendums d'initiative populaire.
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