Même avec quatre ans de retard, cette entrée en exploitation du premier réacteur EPR est un soulagement pour l'électricien français et l'ensemble de la filièreindustrielle du nucléaire. Les derniers tests réalisés en début de semaine ont validé le début de l'exploitation de la centrale.
L'électricité de Taishan est donc distribuée depuis ce vendredi sur le réseau du sud de la Chine. Fabrice Fourcade, délégué général d'EDF en Chine : « C'est de l'électricité bas carbone pour la Chine; mais c'est aussi la promotion de la filière française, et, derrière Framatome il y a tout un ensemble de PME qui ont vendu des équipements au projet Taishan. »
Trente-sept PME françaises dans l'aventure
Velan, Vallourec... ce sont, au total, au total 37 PME françaises qui sont embarquées dans l'aventure chinoise. EDF, qui accompagne le projet est également actionnaire (de Taishan à hauteur de 1 milliards d'euros), et attend les premiers dividendes dès la mise en service du deuxième réacteur.
Les essais à chaud de l'unité deux ont commencé le 10 décembre, elle sera opérationnelle en octobre 2019. Taishan pourra alors produire l'équivalent de la consommation annuelle d'électricité de cinq millions de chinois, sur un marché boulimique en énergie, sachant que d'ici à 2035, la moitié des nouveaux réacteurs dans le monde seront construits en Chine... « Aujourd'hui, le nucléaire, c'est 4% de la production électrique chinoise, explique Fabrice Fourcade.
En 2035, le gouvernement chinois vise 10% de la production électrique nationale à partir du nucléaire. »
Quelle technologie pour les futurs réacteurs ?
Reste a savoir quelle technologie choisira la Chine pour les deux réacteurs encore à construire à Taishan. L'EPR n'est en effet pas la première centrale de troisième génération a entrer en service.
Elle a été précédée par trois réacteur AP1000 de conception américaine, déjà opérationnels, dans l'est et le nord est de la Chine. Sans parler de la technologie chinoise Hualong, très inspirée de la technologie française.
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