France : Le titre «Cougar Gang » du rappeur Kalash criminel supprimé de son album sur injonction de l’Elysée.
Le rappeur Kalash criminel est-il allé très loin avec le qualificatif «Cougar » attribué à Brigitte Macron ? C’est le site RTBF qui en fait écho dans sa publication de jeudi 15 novembre. Il est de notoriété publique que les rappeurs ne vont pas avec le dos de la cuillère dans leurs chansons. Cependant, pour l’artiste Kalash Criminel, mal lui en a pris d’avoir égratigné la première dame dans son prochain album avec ce titre provocateur. Ce dernier a été alors purement et simplement enlevé de son album qui paraîtra officiellement le 23 novembre prochain. La star du rap a expliqué qu’il s’agit d’une requête envoyée directement depuis l’Elysée à sa maison de disque, Universal.
C’est le 9 novembre que le rappeur dévoile sur Youtube le clip de son nouveau titre problématique «Cougar Gang » qui sera disponible la fin du mois. Dans les paroles de la chanson, ôde aux cougars, ce vocable populaire souvent utilisé pour qualifier une femme ayant un amant plus jeune qu’elle, le rappeur vise directement le président de la République française et son épouse. «J’suis bon qu’à n*quer des mères. J’b**se que des mères comme Macron (Cougar Gang », chante-t-il.
Les intéressés ont visiblement été choqués par ces quelques mots puisque l’Elysée aurait elle-même demandé, à Universal, le producteur du rappeur, la suppression du titre. L’artiste a réagi par un message sur sa page Facebook, pointant le fait que sa chanson avait été supprimée sans son accord.
Le rappeur a également évoqué le sujet lors de son interview accordée au site Melty.fr, où il parle d’avortement qu’à subi son album, intitulé «La fosse aux lions » et dont la sortie est programmé pour le 23 novembre. «J’ai eu des problèmes puisque apparemment l’Elysée s’est plaint à la maison de disque que le morceau était trop polémique. Du coup, la maison de disque, sans mon accord, a décidé d’enlever le son de son album. Ils ne voulaient pas prendre ce risque, nous, on était prêt à le faire, même mon avocat que j’ai appelé», regrette-t-il.
L’artiste va plus loin en disant que l’accord du président n’était pas essentiel mais c’est bien sa maison de disque qui a reculé « Ils nous ont dit que, de près ou de loin, ils ne voulaient pas être mêlés à ce son-là », ajoute-t-il avant de déplorer l’attitude d’Universal, qui avait autorisé la réalisation d’un clip pour ce morceau avant de le faire retirer de l’album.
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